Après l’école, j’allais parfois à son écurie
Ça n’était pas loin, juste à deux pas d’ici
Derrière sa maison en bois un peu vieilli
À côté du bosquet un peu jauni.
J’aimais son cheval aux couleurs métissées
Du brun au noir cela pouvait varier
Et quoi dire de sa crinière un peu fripée
Que souvent j’avais brossé.
À l’écurie, des fois à nettoyer, je l’aidais
Le plancher, je le balayais
Et un tas je faisais
Ensuite avec la pelle je ramassais.
Mr. Beaudet, lui il le savait
Que son cheval je l’aimais
Car souvent, il me voyait
Quand je le brossais.
Je ne peux pas dire
Si son cheval était pur-sang
Mais je peux vous garantir
Qu’il était travaillant.
Quand ma visite était terminée
À la maison je devais m’en aller
Mais à chaque fois, ma mère avait deviné
Qui après l’école, j’étais allé visiter.
Je m’étais longtemps questionné
Comment elle avait encore deviné
Où que j’étais allé?
Cela piquait vraiment ma curiosité.
Alors un jour, sans hésiter je lui avais demandé
« Comment ¨ça que tu sais toujours sans te tromper
Que c’était l’écurie de Mr. Beaudet que j’avais visité? »
Elle m’avait dit « c’est que tu sens le cheval à plein nez »
Ce soir là, quand je m’étais couché
Bien sure qu’avant je m’étais lavé et savonné.
Avec mes doigts entrecroisés comme pour prier
Au p’tit Jésus j’avais dis, « merci pour ma journée. »
RenayRose
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